20 mai: Tortuguero - Alajuela

Après une bonne grasse matinée pour nous remettre de ces derniers jours, nous prenons un petit déjeuner copieux au village. Nous observons l'arbre favori des oropendola et leurs nids en forme de bourse.

Un ara vert:

Puis, avec Sylvia, notre logeuse, nous prenons le bateau qui nous dépose au pied de l'ancien volcan: le cerro Tortuguero. Pendant le trajet, Céline émet l'idée de partir dès cet après-midi vers le centre du pays au lieu de demain: nous n'avons plus rien à faire sur Tortuguero. Sylvia nous explique que cela va être court: 1 h pour grimper le cerro + 1 h pour redescendre + 1/2h de bateau pour retourner au village vers 14 h s'il est à l'heure. Il nous faudra alors récupérer nos affaires avant de s'embarquer pour la Pavona à 15 h et récupérer la voiture... Tendu!

Sylvia nous fait donc grimper en vitesse et nous ne mettrons que 35 minutes pour atteindre le sommet, dégoulinants mais appréciant les points de vue: l'un sur la côte atlantico-caribéenne avec les canaux et le village; l'autre, sur un océan de verdure, la forêt à perte de vue à l'intérieur des terres.

Côté océan:

Côté continent:

Nous descendons, dérangeant au passage, quelques minuscules grenouilles rouges: les "blue-jean":

Une coccinelle bleu métallisé:

Un lézard prend la pose:

Nous entendons alors ce raffut caractéristique: des singes... Oui! Il s'agit d'atèles ou singes araignées, qui se régalent de fruits:

Courage, fuyons!

Redescendus, nous nous désaltérons, assis au bord d'un calme canal.

Les bateaux étant ponctuels, après avoir remercié Sylvia, nous partons en direction du centre du pays direction "chez Pierre-Poas". Au téléphone, l'équipe de Tout-Costa-Rica nous conseil de réserver une chambre à 75$ (10 de plus que la classique), prix réservé aux porteurs de la carte des hôtels (au lieu de 120, il me semble!). Cette chambre sera un peu plus éloignée de la route avec vue sur le volcan Poas.

Nous roulons en direction de San José quand la nuit tombe. Nous essuyons un terrible orage qui nous contraint à rouler à 40 km/h faute de visibilité.

A l'hôtel, notre chambre est spacieuse et, située un peu à l'écart du reste de l'hôtel et du restaurant. Mais une route, moyennement fréquentée passe tout de même à proximité...

Au bar-restaurant, le serveur nous amuse. Lorsque nous commandons l'un des plats du menu, il nous répond par un "non" laconique. "Il n'y en a plus?". Il jette en rapide coup d'oeil en direction de la cuisine puis, en aparté avec une moue: "les gens n'aiment pas ce plat"! Nous modifierons notre choix suite à ce conseil avisé.