7 mai: Sierpe et hacienda Barù

Après le petit-déjeuner à 6h30, nous quittons Tesoro verde. Nous allons prendre un bateau pour gagner le fleuve Sierpe et le remonter jusqu'à la ville de... Sierpe!

Nous sommes une vingtaine à embarquer sur le petit bateau, tant est si bien que nous sommes ensablés sur la plage de Drake. Quelques voyageurs descendent pour aider à pousser et nous partons enfin avec les regard goguenards du capitaine et de ses seconds.

Au bout de 10 minutes de navigation, nous faisons demi-tour! Nous allons récupérer un couple qui n'a pas pu embarquer sur un autre bateau faute de place.

Après ce léger contretemps, nous entrons enfin dans le fleuve: il est bordé de mangroves. A sa surface flottent des nénuphars aux fleurs violacées. Nous filons à vive allure, doublant plusieurs bateaux, le niveau de l'eau frôlant le haut de la coque à chaque virage serré. Au bout d'une heure, nous arrivons à Sierpe. Il est 9h20, c'est la cohue des débarquements en chaîne. Il nous faudra expliquer à maintes reprises que nous ne voulons pas de bus ou de taxi car nous attendons notre loueur de voiture. Nous nous accoudons au comptoir d'un bar-restaurant, "la perla del sur", pour patienter.

J'appelle le loueur pour signaler notre présence en espérant avoir la voiture avant l'heure prévue: 11h. La responsable de l'agence ne viendra nous chercher qu'à 11h30...

Dans la rue, face au bar, un tico vend de l'eau de coco: une noix épluchée, percée, d'ou sort une paille. Avec un clin d'oeil, il sort discrètement une bouteille de sa glacière: l'eau de coco peut-être complétée de Bacardi!

Nous entendons soudain des exclamations dehors. Le tico vendeur "d'agua de coco" interpelle les touristes en pointant du doigt un arbre qui le surplombe: "Macaw! Macaw!". Deux superbes aras sont en train de manger les fruits de l'arbre, larguant les cosses sur les voitures en dessous. Le tico pas peu fier de nous avoir avertis relance de plus belle sa com: "agua de coco! 1 dollar!"

Tous aux appareils photos!

Ils s'envolent vers un autre arbre alors que Céline est en train de changer les piles de l'appareil: "j'en étais sûre!". Toujours pas de photo ou vidéo en vol...

Nous discutons quelques instants avec un guide sympathique parlant couramment français, ce qui est rare ici. Quand il apprend notre destination, il nous déconseille le restaurant de l'hacienda, pas assez copieux à son goût.

Enfin, nous récupérons le 4x4 à Palma sùr. Le pompiste nous recommande un resto pas trop mal mais un peu cher. En route pour l'hacienda Barù. L'endroit proche de Dominical est situé sur la côte Pacifique. L'hacienda se compose de coquettes petites habitations, d'un jardin d'orchidées, de quelques hectares de forêt traverséeée par la route panaméricaine, d'une tour d'observation en forêt depuis laquelle nous ne verrons rien... Notre vaste lodge comporte 2 chambres.

Nous allons faire un petit tour dans la forêt dont l'entrée est gardée. Nous y verrons quelques singes capucins, un agouti, une superbe araignée (d'après moi, pour Céline: "beurk"!)...

Elles sont partout ces petites fourmis, elles créent de véritables autoroutes bien nettoyées dans la forêt:

Il est tard (plus de 19h donc...) et nous n'avons pas le coeur de reprendre la voiture. Nous dînerons donc au restaurant de l'hacienda bien qu'il nous ai été déconseillée. Nous y prendrons des "entrées": wings et salade de "pollo"; pas de plat car nous sommes déjà bien calés, et deux sublimes desserts: ananas grillé et bananes flambées. Un vrai délice! Tout ça pour un tarif modéré.